14 au 17 Juillet : Porto Pollo et Ajaccio

Nous quittons la magnifique réserve d’Asinaras tôt le matin pour effectuer notre traversée vers la Corse !

La lumière est belle, nous avons même un dauphin qui passe au loin. Finalement, durant notre voyage nous avons très peu navigué au petit matin ; pour plusieurs raisons : d’abord il y a rarement du vent et puis il faut se réveiller tôt… le départ demande toujours beaucoup de préparation. Mais les paysages à ces heures sont souvent magnifiques.

On part donc au moteur ce qui réveille les enfants mais bon… ils pourront dormir durant la navigation…

Le vent se lève ensuite et nous prenons le cap du golf de Propriano.

10h plus tard nous voilà arrivés au mouillage de Porto Pollo. C’est ici que nous retrouvons les grands parents sur leurs bateau de retour de Croatie !

Il y a un peu de monde au mouillage car toute la côte ouest de Corse subit la houle et celui-ci semble relativement bien protégé.

J’effectue un tour du propriétaire avec l’oeil expert de Jean Louis. Pas de casse, pas de problème le bateau est nickel, un bijou ! (enfin pour un bateau de 40 ans…). Seules quelques railleries sur notre « sac » de génois pouvant remonter à 60 degrés de l’apparent et virer à 120…

Le soir nous dînons ensemble sur Planète Rouge, et comble du luxe on se fait livrer des pizzas directement au bateau. Les enfants resteront même éveillées pour le feu d’artifice.

Lorsque nous partons, malheureusement la houle est toujours là. Le bateau n’avance pas du tout dans ces conditions ; nous prenons des murs d’eau qui nous stoppent et déventent complètement les voiles . Même au moteur cela reste difficile et je suis très vite malade… Nous prenons alors la sage décision de nous rendre au port d’Ajaccio.

Nous y resterons 2 nuits, le temps de refaire les provisions et visiter la ville. De fêter l’anniversaire de Mamie Sylvette aussi.

Le matin du départ, nous souhaitons remplir nos réservoirs mais les restrictions interdisent d’utiliser l’eau au delà de 9h du matin. Nous sommes affligés de voir ces gros bateaux de croisières et les plaisanciers laver généreusement leurs ponts alors que nous devons négocier pour remplir 200 litres d’eau… et pour le plein de gasoil, nous ne pouvons pas accéder aux pompes monopolisées par les yachts… finalement Claire ira remplir les jericans ce qui sera bien suffisant.